Simplifier la complexité

Cette semaine, en écoutant une émission de variétés à TVA, j’ai découvert une bien belle analogie que j’aimerais partager et élaborer davantage avec vous. Elle est destinée à tout le monde, mais particulèrement à tous ceux qui ont un ou des problèmes dans leur vie, que ce soit des problèmes identitaires ou relationnels.

Le sudoku. Tout part du jeu de logique appelé sudoku. Pour ceux qui ne savent pas trop de quoi je parle, il s’agit d’une grille dans laquelle on doit placer des chiffres de 1 à 9 sans que ceux ci se répètent dans la même colonne, dans la même ligne et dans la même case. Afin de résoudre un simple sudoku, il faut passer par différentes étapes logiques. Tout d’abord, il faut analyser les options qui s’offrent à nous. Nous devons ensuite procéder par élimination afin de trouver la seule option qui s’avérera efficace pour l’instant. Une fois le chiffre 2 placé par exemple, nous devons recommencer le processus et ainsi de suite pour chaque autre chiffre. Cependant, plus nous prenons des décisions et réussissons à placer des chiffres dans les cases, plus le processus d’élimination et de prise de décision est rapide. Il devient de plus en plus facile et de plus en plus évident de savoir quel choix faire. Une fois le sudoku complété, il est possible que l’on aille fait quelques erreurs au passage, mais l’essence même du jeu aura été remplie, c’est-à-dire d’avoir exploiter la fonction logique du cerveau et d’avoir résous un problème qui au départ semblait impossible à faire et qui au final, n’a pas été si compliqué que ça.

Si vous voyez où je veux en venir, les divers événements qui se présentent dans notre vie sont comme les chiffres d’un sudoku. Au départ, on ne sait pas ou les mettre, quelle importance leur donner, lequel choisir en premier, etc. Si on regarde attentivement toutes les étapes requises afin de compléter un sudoku, celles-ci sont toutes applicables à la vie humaine. Cela peut paraître simple à dire et difficile à effectuer, mais au fond de moi je ne crois pas que ça soit le cas. Il suffit de prendre une décision de départ, qui elle sera difficile à prendre, mais sera le point d’encrage pour le reste du processus. Ensuite, on procédera par élimination afin de classer les autres événements/problèmes auxquels nous sommes confrontés et plus nous en « caserons », plus ce sera facile de le faire. Au final, nous regarderons d’où nous sommes partis et où nous sommes maintenant, pour arriver à la conclusion que finalement, ce n’était pas si compliqué que ça. Et même si quelques erreurs se sont glissées tout au long du parcours tout comme dans un sudoku, l’essence même de l’activité aura été respectée, c’est-à-dire d’avoir exploiter la grande capacité logique de notre cerveau afin de simplifier notre quotidien.

Pour conclure, je dois avouer que j’étais la première à trouver ca bête comme façon de penser. Mais finalement, je me demande ce qui est le plus bête entre moi qui vous suggère de gérer votre vie comme un sudoku, ou moi qui n’est même pas capable d’en compléter un…

Comment bien s’entrainer ?

Depuis quelques temps, de plus en plus de gens décident de se prendre en main et d’améliorer leur forme physique. Plusieurs d’entre nous on le courage d’affronter les haltères et le tapis roulant à la fin d’une dure journée de travail, mais nous ne savons pas trop quoi faire et comment le faire. On vous a sans doute déjà posé la question «Comment faire pour bien s’entrainer?» et ne pas trop savoir quoi y répondre, car vous aussi au fond, vous l’ignorez. Est-ce possible de le savoir sans se casser la tête et sans dépenser dans les conseils d’un entraineur privé ? Eh bien j’ai le plaisir de vous annoncer que oui, c’est possible et c’est ce que nous allons voir ensemble. Tout d’abord, il faut se fixer un objectif de départ. Est-ce la perte de poids ? Est-ce le gain de masse ? Ou encore la tonification ? À partir de ce point central qu’est un objectif, tout le reste s’enchaine d’une logique irréprochable.

Si votre objectif premier est de perdre les quelques livres que vous avez en trop, préparez vous à ce que «livres en trop» riment avec «cardio». L’exercice cardiovasculaire est l’élément majeur d’une perte de poids significative. Il permet de déloger les lipides nuisibles entre les tissus adipeux et les muscles, et par la suite de les éliminer par le biais du mouvement répété et de la sueur. Bien évidemment, la musculation est un incontournable d’un bon entrainement, que ce soit dans l’objectif d’une prise de masse, d’une perte de poids ou d’une tonification. L’erreur fréquente que les gens font est de penser que seul le cardio fait maigrir, alors que c’est faux. La combinaison des deux est des plus efficaces, car elle offre un équilibre. Cet équilibre est très important car si on ne fait seulement que de l’activité cardiovasculaire sans musculation, les muscles vont rapetisser et perdre de leur vivacité. C’est pourquoi des exercices tels que l’elliptique ou encore le vélo peuvent être très pratiques pour des gens pressés, puisqu’ils sollicitent et entretiennent à la fois la vigueur musculaire et la vigueur cardiovasculaire.

Une fois que notre objectif est bien déterminé, il faut se donner des défis afin de pouvoir poursuivre notre entrainement sans se décourager. Bien sur, ces défis doivent tenir compte de l’espace temps afin d’être réalistes. Un exemple de défi pourrait être de perdre 3lbs au cours du prochain mois. Ceux-ci permettront à votre force mentale de persister et de s’encourager lorsque le défi est atteint.

Finalement, une fois notre objectif et nos défis fixés, il reste quelques éléments qu’il ne faut pas perdre de vue. Le secret afin de voir des changements significatifs sur notre corps n’a rien de sorcier, il repose dans les bases de la biologie humaine, bases dans lesquelles ces éléments clés reposent. Il s’agit de l’équation suivante : SOMMEIL + ACTIVITÉ PHYSIQUE + NUTRITION = RÉSULTATS. Si un des éléments de cette équation manque, les résultats peineront à se pointer. Encore une fois, tout est question d’équilibre et de motivation personnelle. Cependant, vous avez désormais en mains tous les éléments de base afin que vous puissiez bien vous entrainer et que vous y voyez des résultats concrets; il n’en tient alors qu’à vous.

50e Tournoi Provincial de hockey pee-wee de Jonquière

C’est ce dimanche 12 janvier 2014 que se tenait l’ouverture officielle du 50e Tournoi Provincial de hockey pee-wee de Jonquière. Cette année, un grand total de 59 équipes participeront à ce tournoi provincial. De dimanche à mardi inclusivement auront lieu les parties pour les catégories simples lettres, regroupant majoritairement des équipes de la région. À compter de mercredi, la compétition entre les équipes évoluant en doubles lettres débutera, et c’est lors de cette phase du tournoi que l’aspect provincial battra son comble. Effectivement, la grande partie des équipes dans cette catégorie proviennent d’ailleurs dans la région, et quelques unes d’entre elles proviennent même de l’Europe et de l’Ontario.

Dans le cadre de cette 50e édition, quelques particularités seront de mise. Tout d’abord, un cahier souvenir a été créé au coût de 5$ afin de commémorer tous les meilleurs moments des cinquante dernières années. Celui-ci sera disponible sur les deux sites de compétitions, soit au Foyer des Loisirs ou au Palais des Sports. Ensuite, un grand chapiteau sera érigé à l’extérieur afin de permettre à plusieurs exposants d’offrir de nombreuses activités à la dispositions des jeunes et moins jeunes, et qui seront gratuites pour l’Univers Hockey. D’autres évènements surprises seront également à l’honneur…

Encore cette année et depuis la deuxième édition du tournoi, l’organisation de ce dernier est sous la responsabilité du Service de police de Ville Saguenay. Ceux-ci visant entre autres à prévenir la délinquance juvénile, ils font notamment appel à la participation des étudiants et aux gradués des Techniques policières du Collège d’Alma afin d’y parvenir. Ces derniers représentent une bonne partie des bénévoles prenant part au tournoi, sans lesquels l’organisation serait pratiquement impossible.

Pou conclure, il vous sera possible de suivre vos équipes préférées ainsi que leurs résultats sur le site web suivant, ainsi que toutes les autres nouvelles concernant le tournoi sur le portail officiel de la 50e édition.

Quoi faire de vos résolutions cette année ?

«Cette année, je vais arrêter de manger des chips ! Moi je vais aller au gym. Et moi, eh bien je vais arrêter de sacrer !» Fidèles à nos habitudes, ce sont les mêmes résolutions que nous prenons à chaque année et qu’au final, nous ne respectons jamais. Je parle en «nous», car bien évidemment je fais partie du lot ! Toutefois, cette année j’ai envie de faire différemment et j’ai encore plus envie de partager mes idées avec vous.

Avez-vous remarqué que nos résolutions tournent pratiquement toujours autour de nous ? «Moi, moi et seulement moi.» Cette année, j’ai envie d’impliquer les autres dans mes résolutions, tout en travaillant sur moi-même du même coup. Par exemple, puisque la cause des chips est un échec à chaque année, pourquoi ne pas se donner comme défi de dire à chaque jour quelque chose de gentil et de sincère à quelqu’un ? Pas besoin d’être très élaboré, un simple «Wow, tu es vraiment beau aujourd’hui!» ou encore «Tu es vraiment une amie importante pour moi.» peut faire toute la différence. Les personnes de notre entourage seront plus joyeuses et on réussira à leur accrocher un sourire au visage si jamais ils ont un air maussade. De plus, nous aussi nous en sortirons gagnant. Voir quelqu’un qui nous est cher sourire rendra notre journée plus belle, c’est prouvé ! Par la suite, essayons de délaisser notre «smartphone» pour avoir de vraies discussions avec nos proches. Je sais que c’est un défi, je suis la première à être complètement accroc à ces «bébelles» là. Même si c’est plus difficile, c’est tout de même réalisable. Parler de tout et de rien, s’intéresser aux problèmes, aux opinions et aux dilemmes des gens amélioreront grandement nos habilités sociales, mais également notre humeur ! Ventiler nos propres opinions, problèmes et dilemmes verbalement aide à vider notre esprit et à être plus productif. Alors quoi de mieux pour commencer en beauté le retour des vacances ? En dernier lieu, soyons courtois. Ouvrons les portes aux gens aux mains encombrées, laissons les piétons passer lorsque nous sommes en voiture et que c’est possible, retenons les portes derrière nous, disons merci, ne textons pas devant les caissières de magasins, etc. Certes nous ne serons pas plus minces avec ses résolutions ou pas plus en forme, mais nous serons plus grands de l’intérieur, et c’est tout aussi important, même plus puisque «ce n’est pas l’habit qui fait le moine».

Pensons à cela et disons-nous qu’au fond, ce qui fait que nous sommes heureux, c’est entre autres les gens qu’on aime et qui nous entourent. C’est pourquoi 2014 me semble une belle année pour leur accorder un peu plus de petites attentions, et même s’il nous passe par la tête d’en faire à des inconnus, disons-nous que ces petites attentions peuvent faire toute la différence pour nous, mais encore plus pour les autres.

Revue sportive de l’année 2013 telle que JE l’ai vue

Dans le monde du sport, l’année 2013 fût généreuse en évènements marquants. En passant par les quelques scandales qui sont survenus, par les exploits sportifs ou par les révélations athlétiques, cette année fût une année spectaculaire et haute en couleur. À titres d’exemples, les aveux de dopage du cycliste canadien Ryder Hesjedal et les exploits du boxeur canadien Adonis «Superman» Stevenson reflètent bien la façon dont les sports ont été influencés au cours de l’année 2013. Voici donc un aperçu des faits saillants ayant marqué la sphère sportive québécoise, nationale et internationale.

HOCKEY – L’année a bien mal commencée avec le lockout de la NHL qui était toujours en vigueur. Ayant duré plus de 100 jours, ce dernier se conclut le 12 janvier. Ce conflit eut pour conséquence de créer une demie-saison (48 parties au lieu de 82), dans laquelle les Blackhawks de Chicago établirent un record en restant invaincus 24 matchs consécutifs en saison régulière. C’est d’ailleurs eux qui remportèrent la Coupe Stanley et ce, en six matchs contre les Bruins de Boston. Du côté des Canadiens de Montréal, ceux-ci terminèrent en tête de division et deuxièmes dans la conférence de l’est. Le trophée Norris fût également remis à un de leurs défenseurs, P.K. Subban, l’honorant ainsi du titre de meilleur défenseur de la ligue pour la saison.

SOCCER – La polémique du turban étant présente même jusque dans les sports, la FIFA accorda le port du turban lors des parties réglementaires, aux conditions que celui-ci soit de la même couleur que l’équipement et soit sans danger. Cette règle étant en contradiction avec la Fédération de soccer du Québec, celle-ci dût alors s’y plier. Par la suite, une grande perte pour le monde du soccer fût signée par la retraite officielle de David Beckham, lui qui évoluait avec le Paris St-Germain. Afin de terminer cette année sur une bonne note, l’Impact de Montréal créa sa pré-académie, ajoutant donc cinq équipes à son compte, le portant à 11 équipes au total, incluant celle professionnelle.

FOOTBALL – Les Ravens de Baltimore remportèrent le Super Bowl XLVII 34-31 (malgré une panne de courant de 34 minutes) contre les 49ers de San Francisco. Ceux-ci tentèrent de remonter la pente, mais ils furent aussitôt bloqués par Lewis et sa troupe, vétéran qui prit d’ailleurs sa retraite suite à cette victoire. Au mois de novembre, l’Université Laval gagna la Coupe Vanier contre les Dinos de Calgary, portant ainsi à huit leur nombre de titres gagnés dans l’histoire du Rouge et Or. Finalement, Peyton Manning (Broncos de Denver) a battu le record de passes de touché effectuées en une saison détenu par Tom Brady (Patriots de la Nouvelle-Angleterre), poussant ainsi le record à 51 passes.

CYCLISME – Étant sans doute le scandale qui a marqué le plus le monde du sport en 2013, les aveux de Lance Armstrong admettant s’avoir dopé durant sa carrière ont énormément fait couler d’encre. Il s’est alors vu ses sept titres du Tour de France retirés, tout comme la disparition de sa marque Livestrong. Déception pourrait être le mot le plus approprié pour ses aveux, puisqu’il était grandement respecté du public pour ses exploits sportifs et pour sa mission concernant le cancer. Plus positivement, David Veilleux a été le premier québécois à participer au Tour de France, lors de la 100e édition.

TENNIS – Lors du tournoi de Wimbledon, Andy Murray devient le premier britannique à remporter le titre depuis 1936, augmentant encore plus la fierté de son pays envers ses exploits de tennisman. Toujours du côté masculin, le canadien Milos Raonic a été proclamé joueur de l’année par Tennis Canada, notamment grâce à sa victoire de l’Omnium de Thaïlande. Du côté féminin, la canadienne Eugénie Bouchard a été déclarée révélation de l’année par la WTA et l’américaine Serena Williams est sacrée athlète féminine de l’année, un prix bien mérité pour elle qui a remporté 11 titres durant les 12 derniers mois.

BASKETBALL – Le trophée Larry O’Brien a été remporté par le Heat de Miami contre les Spurs de San Antonio en sept matchs lors de la finale des séries éliminatoires de la NBA. En plus d’avoir la chance de parader avec le légendaire trophée, le leader de la formation floridienne, LeBron James, a été décoré du titre du joueur par excellence de la saison et de la finale, en plus d’être l’athlète masculin de l’année.

AUTRES – Il ne faut pas oublier de mentionner la retraite du plongeur québécois Alexandre Despaties, lui qui a participé à quatre reprises aux Jeux olympiques et y remportant 2 médailles d’argent. Le champion d’arts martiaux mixtes (UFC), Georges St-Pierre, a également annoncé qu’il prenait une pause professionnelle, décision prise suite aux séquelles laissées par sa victoire controversée contre Johny Hendricks. Enfin, concernant une épreuve sportive de détermination et de courage, ce titre reviendrait sans doute à la québécoise Mylène Paquette, qui a traversé l’océan atlantique en solitaire à la rame.

Pour conclure cette revue sportive de l’année 2013 qui a été ma foi, mouvementée, il ne faudrait pas oublier trois personnalités sportives qui sont décédées et qui étaient des pionniers dans leur domaine : le lutteur Maurice «Mad Dog» Vachon, le journaliste Richard Garneau et l’ancien gardien de but de la NHL, Denis Brodeur. À eux trois, ils ont créé un grand vide notamment dans le coeur des québécois, mais aussi auprès de toutes les personnes qui les avaient côtoyés.

NFL : Des places convoitées

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NFL – À l’aube du Super Bowl XLVIII qui aura lieu le 2 février 2014 au New-Jersey, les 12 équipes se qualifiant pour les éliminatoires sont presque toutes déterminées. Du côté de la conférence américaine, une (1) dernière place est disponible et ils sont plusieurs équipes à la convoiter. Pour ce qui est de la conférence nationale, trois (3) places sont toujours libres, avec plusieurs excellents concurrents en lice. Plusieurs matchs se dérouleront donc dimanche le 29 décembre 2013, afin de déterminer ces derniers participants aux séries. Voici donc une brève analyse des matchs qui seront décisifs et de ce qui est à venir dans la NFL.

CONFÉRENCE AMÉRICAINE – N’ayant plus qu’une (1) place à offrir dans cette section, l’équipe se l’appropriant se trouvera donc parmi les suivantes (si la logique parle) : Dolphins ou Ravens. L’erreur n’ayant plus sa place dans cette chaude course aux éliminatoires, les deux équipes l’ont pourtant appris à leur dépend lors de leur dernier match avant la période festive. La défaite des Ravens de Baltimore face aux Patriots de New-England et celle des Dolphins de Miami face aux Bills de Buffalo ont énormément changé la donne. Effectivement, ces défaites les placent désormais à égalité avec une nouvelle équipe convoitant la même position qu’eux : les Chargers de San Diego. Les trois étant toutes à égalité au classement, la lutte sera donc serrée. Toutefois, leur formation ainsi que leur adversaire lors du match de dimanche pourrait faire toute la différence et départager cette chaude lutte.

Tout d’abord, Miami (8-7) affrontera les Jets de New-York (7-8). Ceux-ci se trouvant 10e au classement, le match pourrait être qualifié d’accessible pour la formation de Philbin, surtout avec une victoire par 20 points en poche contre le vert new-yorkais lors de la précédente rencontre. Avec Ryan Tannehill qui pourrait faire la différence, Miami peut donc espérer gagner. Toutefois, s’ils gagnent, ils doivent aussi espérer une défaite de la part des Ravens afin de se qualifier.

Ensuite, le second match aura justement lieu entre Baltimore (8-7) et les Bengals de Cincinnati (10-5), ceux-ci étant déjà dans la liste des participants aux éliminatoires et étant champions de la division Nord. L’avenir des Ravens semble donc plus sombre que celui de Miami, puisque même avec la présence de Flacco au sein de la formation, les Bengals ont offert une solide performance cette saison, tout comme Dalton et Burfict, contribuant tous deux au succès des Bengals. Ce match s’annonce donc difficile pour les Ravens s’ils veulent poursuivre leur ascension, qui pourrait être freinée par la troupe de Marvin Lewis.

Le dernier match dans la conférence américaine qui pourrait avoir une influence sur les éliminatoires est celui opposant les Chargers de San Diego (8-7) aux Chiefs de Kansas City (11-4), déjà qualifiés au 5e rang. Même s’il y a encore du travail à faire du côté des Chiefs afin d’être plus résistant à une adversité accrue, ce match pourrait être fatal pour les Chargers. Toutefois, cet affrontement pourrait être celui réservant le plus de surprises puisque Rivers pourrait faire pencher la balance en faveur des Chargers, si les astres sont allignés en sa faveur et non en la faveur de Smith. Miami semble donc être l’équipe en laquelle le sort s’est avéré le plus favorable, mais ce n’est pas encore fait et plusieurs surprises peuvent arriver. Si les formations des Dolphins, des Ravens et des Chargers perdent, et que celles des Jets et des Steelers gagnent, ces deux dernières équipes ne seraient pas à négliger puisque leurs fiches deviendraient similaires à celles des autres rivales. C’est un scénario peu probable, mais il est tout de même possible…

CONFÉRENCE NATIONALE – Du côté de la NFC, trois (3) places sont toujours disputées. Dans les derniers jours, les 49ers de San Francisco (11-4) se sont qualifiés de justesse pour les éliminatoires, en sortant victorieux du duel contre les Falcons d’Atlanta. La victoire des Cards contre Seattle et la défaite des Saints contre Carolina ont également changé la donne, puisque ceux-ci (Cards et Saints) se retrouvent désormais à égalité (10-5). Quatre matchs auront donc lieu dans la conférence nationale afin de départager qui participera aux séries.

Le premier opposera les Bears de Chicago (8-7) contre les Packers de Green Bay (7-7). Suite à la défaite des Bears face aux Eagles de Philadelphie, ce match représente donc leur dernière chance de se faire valoir afin de s’emparer d’une des trois (3) dernières places pour les éliminatoires. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce match pourrait s’avérer très difficile pour les Bears, qui offrent une des pires lignes défensives de la ligue ces temps-ci. En plus, le jeune Eddie Lacy chez les Packers sera à surveiller puisqu’il a effectué une très bonne performance lors du match contre les Steelers. Même sans Aaron Rodgers, les Packers pourraient se voir remporter la NFC nord ainsi qu’une place en séries. Ce sera sans doute un des matchs les plus à surveiller du week-end.

Pour ce qui est du deuxième match, ce n’est pas une surprise, ça ne risque pas d’être serré. Les Saints de la Nouvelle-Orléans (10-5) contre les Buccaneers de Tampa Bay (4-11). Par chance que les Saints accueillent les Bucs à domicile, puisque leur séquence sur la route c’est plutôt avérée désastreuse. À moins d’un revirement de situation incroyable, les Saints devraient s’en sortir victorieux et être en mesure de se qualifier pour les éliminatoires.

Troisième match présenté dimanche dans la NFC : Cardinals de l’Arizona (10-5) contre 49ers de San Francisco (11-4). Les Niners étant déjà qualifiés, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, cela ne changera pas grand chose pour eux. Toutefois, avec un Kaepernick en feu, les Niners pourraient mener la vie dure aux Cards qui eux, ont besoin de cette victoire afin de dépasser les Saints et de s’approprier une place en séries.

Dans un dernier match décisif, les Cowboys de Dallas (8-7) devront affronter les Eagles de Philadelphie (9-6). Une absence de Romo du côté des Cowboys pourrait être très douloureuse et ainsi faire tourner le vent en la faveur des Eagles, étant sur une lancée offensive impressionnante ces derniers temps, alimentée entre autres par McCoy. Si les Cowboys en arrivent à une victoire et que les Bears quant à eux perdent, ceux-ci seraient sur la corde raide et pourraient laisser leur avance à Dallas.

Ce sera donc sept (7) matchs qui seront à surveiller dans le cadre des éliminatoires de la NFL, afin de déterminer les dernières équipes en lice pour les places restantes.

Une bonne leçon à ce récidiviste

HISTOIRE VRAIE – Ray étant un récidiviste de l’alcool au volant, ses amis décident de lui faire un «prank» afin de lui donner la leçon de sa vie. En effet, le chauffard en est à sa cinquième récidive et ses amis ne réussissent pas à lui faire entendre raison de quelconque façon. Cette fois-ci, je crois bien que l’alcool et le «prank» auront raison de sa mauvaise manie ! En bref, ses amis vont le chercher car ce dernier a perdu connaissance à cause d’un excès d’alcool. Ils montent alors une fausse chambre d’hôpital dans un bureau vacant avec du faux personnel hospitalier afin de lui faire croire qu’il a eu un accident lorsqu’il était en état d’ébriété et qu’il a passé les dix dernières années dans le coma. Voyez sa réaction ! http://m.youtube.com/watch?v=zfvPPPc_UTs

«On m’a dit…»

«On ma dit qu’à mon âge, on ne peut avoir une opinion politique éclairée. Je leur ai dit que c’est à leur âge que l’on en a une bornée.»

Ces derniers jours, par pur hasard, je me suis trouvée à avoir des discussions politiques avec des gens de mon entourage, gens qui sont plus âgés que moi. Je ne sais pas s’ils agissaient de la sorte parce que je ne possède pas les mêmes opinions qu’eux, mais toujours est-il qu’ils ne me laissaient même pas finir mes phrases afin que je puisse donner les raisons qui justifiaient mes choix. Toutefois, je me devais d’écouter les leurs parce que j’aime entendre les opinions des gens et les raisons les motivants et ce, même si elles sont différentes des miennes, mais aussi parce qu’ils se froissaient si j’agissais de la même façon qu’eux. J’ai alors continué de converser de la sorte avec eux car leurs points de vue m’intéressaient, même si je trouvais ça contrariant de ne pas pouvoir prouver mes points. Jusqu’au moment où je me suis fait dire que mes opinions ne pouvaient être fondées étant donné mon bas âge et mon manque d’expérience de vie. Je suis tout simplement restée outrée et j’ai mis fin à la discussion le plus rapidement possible afin de ne pas dire des choses qui pourraient être froissantes. C’est en conduisant jusqu’à chez moi que je me suis mise à penser à plein de choses. Si 18 ans c’est trop jeune pour avoir des opinions politiques fondées, quel est l’âge «respectable» pour en avoir ? 22 ? 26 ? 30 ? C’est ridicule… Je crois qu’il s’agit seulement d’une question de maturité et de valeurs personnelles. Bien évidemment, c’est du cas par cas. Certains jeunes de 18 ans n’auront pas une opinion fondée pour différentes raisons (manque d’intérêt pour la politique, manque de maturité, etc.), tandis que d’autres de 15 ans en auront une très bonne et seront déjà plus informés que la moyenne de citoyens, mais ce n’est pas le cas de tous les jeunes bien sur. Et après tout, ce ne sont pas les «adultes» qui disent que nous, les jeunes, ne nous informons pas assez et ne nous impliquons pas assez dans la société ? Alors pourquoi critiquer ceux qui essaient de s’informer et de prendre part dans notre société en s’intéressant aux enjeux politiques en leur disant qu’ils «sont trop jeunes» pour pouvoir prendre position de façon éclairée ?Après tout, ne sommes nous pas la relève de demain ? Personnellement, après avoir eu une discussion avec quelques-uns d’entre eux, je crois être beaucoup plus éclairée qu’eux, qui semblent plus bornés qu’autre chose et ne veulent pas entendre de nouvelles idées et opinions… Mais encore là, il s’agit également de cas par cas et il ne faut pas mettre tout le monde dans le même bateau, car ce n’est que deux personnes sur un bon nombre avec qui j’ai parlé qui ont agis de la sorte. J’ai seulement été un petit peu choquée par cette remarque qui m’a été faite durant la semaine dernière et je souhaitais la partager… Ah oui j’oubliais, si quelqu’un trouve l’âge à lequel quelqu’un est capable d’avoir des opinions éclairées, bien vouloir me faire signe afin de m’en faire part, merci !

Rétroaction sur mon article portant sur la charte

Après quelques commentaires provenant de la «twittosphère», j’ai décidé de poursuivre un peu plus loin ma réflexion quant à la charte des valeurs québécoises proposée par le Parti québécois, afin de justifier plus solidement les raisons me faisant pencher vers le «contre». Les fondements politiques et sociaux de cette charte, tel que je le spécifie dans mon article en question, je trouve qu’ils sont bons et ils pourraient me faire opter pour le «pour». Toutefois, c’est le côté «humain» de la chose qui me fait complètement changer de cap.

Je m’explique : tout d’abord, je crois qu’il faut arrêter de penser seulement qu’à nous et se mettre à la place des immigrants que nous recevons. En effet, tel que le philosophe John Rawls le propose dans sa théorie de la justice, je crois qu’il faut prendre un instant pour se demander si nous nous immigrerions dans un pays quelconque, nous aimerions nous faire imposer une culture en particulier ou du moins, de ne pas pouvoir démontrer la nôtre. Je crois fortement que la réponse serait non… Hors, il est certain que dans le monde dans lequel nous vivons actuellement, ce n’est malheureusement pas le cas et peu de pays acceptent la démonstration de signes religieux différents des leurs en public et préfèrent tout simplement nous entortiller de voiles dès notre sortie de l’avion afin qu’on ne sème pas la zizanie en public car on a le visage découvert. Mais là est toute la pierre angulaire de mon opinion. Pourquoi devrions-nous nous fondre dans la masse et faire comme les autres en imposant nos limites et en encadrant ces diversités culturelles ? Pourquoi ne pas continuer comme nous le faisons actuellement, en acceptant tout le monde comme il est et en continuant de les intégrer avec des programmes spéciaux, où du moins en faisant quelques compromis pour contenter un maximum de personnes ? Je crois que cette forme de discrimination n’a pas sa place dans une société libre et censée comme la société québécoise. Après tout, peu importe notre religion, notre ethnie et notre culture, nous sommes tous des êtres humains possédant les mêmes droits et libertés, et partageant tous la même planète…

Je suis consciente que peu de gens étant contre la charte osent dire leur position de peur d’être critiqués et préfèrent se fondre dans la masse pour ne pas choquer ou semer la controverse, mais ce n’est pas mon cas. J’ai osé la dire, et n’étant pas encore passée maitre dans la rédaction d’articles, il se peut que certains aient trouvé que je m’étais mal exprimée ou que mon opinion était tout simplement pas fondée. Bref, j’espère avoir prouvé le contraire avec cette petite réflexion supplémentaire, au plaisir de recevoir vos commentaires constructifs si possible !

Une forme de ségrégation

Depuis quelques années déjà, les immigrants sont de plus en plus présents au Québec. Et qui dit immigrants, dit également différences religieuses et différences culturelles. Par principe, il serait logique pour ses nouveaux arrivants de se conformer aux moeurs du pays dans lequel ils migrent, mais ici, au Québec, ce n’est pas le cas. Malgré tous les débats concernant les accommodements raisonnables, aucune loi encadre actuellement le port de signes religieux «ostentatoires». Le Parti Québécois a donc proposé, le 7 novembre dernier, la Charte des valeurs québécoises afin de remédier à ce manque d’encadrement.

C’est cette fameuse charte qui a entrainé multiples réactions et protestations. Cette charte proposée par le #PQ, propose entre autres d’encadrer le port de signes religieux ostentatoires et de rendre obligatoire le visage à découvert lorsqu’on donne ou reçoit un service de l’État. Elle propose également de modifier la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Le principe n’est pas bête, voir même que l’idée est bonne jusqu’à un certain point. Cependant, même si je pourrais être en faveur de la charte au niveau de l’encadrement des signes religieux au niveau de l’État, j’éprouve tout de même quelques réticences face aux autres aspects qui me font diverger d’opinion. Personnellement, le port de signes religieux en public dans la société, que se soit la burka, le niqab, le hijab, «name it», ne m’a jamais importuné. Certains diront que c’est parce que je n’habite pas dans un grand centre métropolitain et ils ont raison, je suis loin d’en voir à tous les coins de rue au Saguenay. Toutefois, je crois qu’il s’agit seulement d’un niveau de tolérance. Après tout, nous sommes dans un pays libre, où la liberté de religion est également acceptée. Par la suite, tel que mentionné par le chef du NPD, Thomas Mulcair, et par le chef du PLC, Justin Trudeau, la charte proposée par madame Marois va à l’encontre des droits de l’homme. Bien que nous ne voulons pas l’admettre, essayer d’empêcher les gens de démontrer leur religion est une forme de discrimination et de ségrégation. Même s’ils n’ont pas nécessaire une couleur de peau différente, ils ont une culture différente de la nôtre et c’est cette culture que nous voulons limiter et encadrer afin de ne pas déplaire aux «purs laines» qui ne sont pas très tolérants. Mais d’où vient cette intolérance au fait ? Nous acceptons les immigrants à bras ouverts, n’est-il pas normal de les prendre comme ils sont ? Par exemple, dans les pays du Moyen-Orient, le taux d’immigration est très faible. Il est donc déjà plus compréhensible que ces pays imposent le port du voile ou des autres signes religieux aux nouveaux arrivants, puisqu’ils ne sont pas nécessairement les bienvenus et ne sont pas nombreux. Hors, ici au Canada, nous les acceptons et les accueillons avec des programmes d’intégration et de recherche d’emplois, mais nous voulons ensuite les encadrer en voulant leur enlever une partie de leur culture, c’est spécial ! Ensuite, pour ce qui est du statut de la femme, certains diront que le port de signes religieux va à l’encontre de ce statut. Certes, pour un québécois «pur laine», cacher le visage de la femme ainsi que son corps est tout à fait inacceptable et c’est un acte dénigrant pour elle. Il pensera de cette façon car c’est dans sa culture ! Mais pour ces femmes adeptes de ces religions, se sont dans leur culture de se vêtir ainsi, c’est leur choix.

Bref, avec le manque de cohérence de madame Marois quant à sa Politique d’intégration scolaire présentée en 1998 et à la charte des valeurs québécoises, et seule la #CAQ comme appui dans tout le Canada, il me semble que l’évolution de cette charte est en péril. Mais bon, après tout c’est à l’Assemblée nationale que ça se passe et le #PQ avec la #CAQ main dans la main risquent fort bien de voir le vote «pour» la charte l’emporter par majorité le moment venu…

À lire, l’article de la Presse canadienne : «Signes religieux : Marois défend sa cohérence»